Europa 51 de Roberto Rossellini (1952).
Realism of the Illusion, Europa 51, 2003.
Le plan en contre-plongée de la cage d'escalier dans laquelle l'enfant s'est jeté au début d'Europa 51 m'a toujours fasciné. Entre abstraction et figuration, il évoque, au-delà de cet aspect d'hélice distordue et la dimension quasi fractale qui lui est associée, l'image d'une épluchure, celle d'un drôle de fruit, ainsi épluché dans sa totalité... c'est la pelure du réel qui surgit là, soudainement.
Rossellini. – La réalité étant contradictoire par essence, vient un moment où, à force d'obstination et de logique dans un sens, elle se renverse d'elle-même. Renversement surgissant de son propre mouvement, de sa même substance, et se résolvant donc aussitôt dans l'accord supérieur, le tremblement et l'oscillation de la note haute, désormais indéfiniment tenue. (Jacques Rivette, 1958)
Abstractions (2003) est l'unique album publié par Europa 51, projet créé par Andy Ramsay, Simon Johns (deux membres de Stereolab) et le compositeur Steve Russell, accompagnés, entre autres, de Dominic Jeffrey (Stereolab et Imitation Electric Piano), Marcus Haldoway et John Bennett (The High Llamas).
Rivette, Rivette...
RépondreSupprimerD'ailleurs elle vient d'où cette note de Rivette, je ne l'ai trouvée nulle part
RépondreSupprimerNormal la note (= le 2e paragraphe en italiques) est extraite d'écrits inédits, ce que Miguel Armas et Luc Chessel ont appelé le Cahier "Gallia" dans leur recueil des textes de Rivette.
SupprimerQu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette nouvelle année, Buster ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas, mais me souhaiter juste la bonne année c'est déjà bien, merci.
SupprimerBonne année Buster, avec plein de bons films sur Netflix !
RépondreSupprimerLol
SupprimerCela dit, comme je le précisais ailleurs, pour voir Marriage Story de Baumbach je suis prêt à faire quelques concessions.
SupprimerVous l'avez connue, vous, Christine Martin ?
RépondreSupprimerhttps://www.critikat.com/panorama/entretien/petite-histoire-de-la-lettre-du-cinema-avec-christine-martin/
Oui un peu, lors de soirées qu'elle organisait chez elle entre "gens de la Lettre" pour fêter la sortie d'un nouveau numéro... Quelqu'un d'adorable.
SupprimerWaouh Buster, vous avez fait partie des "gens de la Lettre" ?
RépondreSupprimerD'une certaine manière, mais je n'étais pas non plus très proche du groupe... en fait j'ai surtout connu Axelle Ropert (qui supervisait mes textes) et Serge Bozon.
SupprimerBuster attention, si vous n'aimez pas la dernière pizza de PTA, vous êtes bon pour la camisole ou la guillotine !
RépondreSupprimerPas encore vu... je n'aime pas tout chez PTA mais j'avais adoré Phantom Thread et son omelette aux champignons.
SupprimerM'en parlez pas, ça me redonne la gerbe, beurk !
SupprimerIl est sympa Bozon ?
RépondreSupprimerOui.
SupprimerEt Ropert ?
SupprimerAussi.
SupprimerEt Husson ?
SupprimerAh lui je ne sais pas, il était déjà parti quand je suis arrivé.
SupprimerEt Petite Solange vous l'avez vu ?
SupprimerNon, je verrai le film quand il sortira en salles.
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