"La beauté d'un tel film est celle qu'on peut trouver à une partie d'échecs ou un match de football. Elle est mathématique. Avant de dénoncer ses postulats, apprenez à vous mouvoir à l'aise dans cet espace euclidien. Vous aurez fait vos classes, et vous pourrez parler."
J'ai déjà répondu... au départ c'était pour rire, mais bon, afin qu'on ne me repose pas la question à chaque fois je vais changer le titre... pour lequel je ne sais pas encore, Wichita peut-être.
J'ai lu le dernier numéro... beaucoup de textes intéressants... un numéro très copieux, très dense, peut-être trop... mais bon, on ne peut que féliciter l'équipe pour le travail accompli... ma seule réserve, elle est double. La qualité des critiques que je trouve très inégale et, ce qui me fait marrer: l'importance toujours plus grande des collaborateurs, en plus grand nombre que les membres du comité de rédaction, et quasiment que des hommes, ce qui laisse à penser que si au niveau du CR on a respecté la parité, la cinéphilie aux Cahiers ça reste quand même un truc de mecs... Cela dit ça ne me gêne pas, l'ennui c'est plutôt que tout ce rassemblement de signatures finit par affaiblir l'identité de la revue.
Non, moi ce que je remarque et qui me contrarie un peu c'est qu'avec tous ces noms qui viennent s'ajouter à ceux du comité de rédaction (qui du coup avec sa parité sert de vitrine bienpensante), les Cahiers s'apparentent de plus en plus à la grosse artillerie, pour traiter du plus de sujets possibles et le plus complètement possible de ce qui fait l'actualité du cinéma... c'est un choix éditorial, on joue la carte du pluralisme, ce qui donne à la revue un côté plus encyclopédique qu'avant (c'est à ce niveau qu'elle se rapprocherait de Positif). Pour ma part je préfère quand il y a un esprit commando, des sujets moins nombreux, plus ciblés, écrits en grande partie par le noyau des rédacteurs, ce qui fait mieux ressortir la ligne de la revue. Mais ça, ce n'est peut-être plus possible aujourd'hui...
C'est la question que je posais et qui courait dans l'ensemble que j'ai consacré à l'histoire des Cahiers (et que je poursuivrai peut-être à la rentrée)... sachant que la notion de marges a certainement évolué avec le temps, du moins la façon d'en parler: les explorer en s'aventurant loin du centre (c'était l'option Daney) ou attendre que certains cinéastes sortent de l'ombre, à la faveur par exemple d'un festival, pour leur donner plus de lumière (c'est l'option Toubiana qui a perduré par la suite).
Bonjour Buster,
RépondreSupprimerMerci grandement, j'ai commencé à lire les "anciens numéros", je me régale !
Bonjour,
RépondreSupprimerSympa, la compil' de B. Burgalat. Deux petits titres pour l'été.
Diana Hutch & Val Nacho, Désir des îles, 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=5zFi9PQRQcEhttps://www.deezer.com/fr/artist/14213757
Louxor & Malvina Meinier, Sous les toits, 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=0KNq-EQa3Q4
Mais c'est horrible... franchement vous accrochez à ce style de chansons gnangnans ? (en plus ce n'est pas le bon fil)
SupprimerGéniale la citation de Rohmer, vous l'avez trouvée où ?
RépondreSupprimerC'est dans Arts n°578 juillet 1956 (source Le sel du présent)
SupprimerEt pourquoi cela s'appelle "Mes Cahiers du cinéma" ?
RépondreSupprimerJ'ai déjà répondu... au départ c'était pour rire, mais bon, afin qu'on ne me repose pas la question à chaque fois je vais changer le titre... pour lequel je ne sais pas encore, Wichita peut-être.
SupprimerVous avez raison Buster, ça va vous aider à faire le deuil des Cahiers.
RépondreSupprimerPff... il y a longtemps que c'est fait
RépondreSupprimerEt toujours pas d'avis sur les nouveaux Cahiers ? :)
RépondreSupprimerJ'ai lu le dernier numéro... beaucoup de textes intéressants... un numéro très copieux, très dense, peut-être trop... mais bon, on ne peut que féliciter l'équipe pour le travail accompli... ma seule réserve, elle est double. La qualité des critiques que je trouve très inégale et, ce qui me fait marrer: l'importance toujours plus grande des collaborateurs, en plus grand nombre que les membres du comité de rédaction, et quasiment que des hommes, ce qui laisse à penser que si au niveau du CR on a respecté la parité, la cinéphilie aux Cahiers ça reste quand même un truc de mecs... Cela dit ça ne me gêne pas, l'ennui c'est plutôt que tout ce rassemblement de signatures finit par affaiblir l'identité de la revue.
SupprimerLes Cahiers aujourd'hui c'est comme Positif mais en mieux.
SupprimerC'est un reproche ou un compliment?
SupprimerNon, moi ce que je remarque et qui me contrarie un peu c'est qu'avec tous ces noms qui viennent s'ajouter à ceux du comité de rédaction (qui du coup avec sa parité sert de vitrine bienpensante), les Cahiers s'apparentent de plus en plus à la grosse artillerie, pour traiter du plus de sujets possibles et le plus complètement possible de ce qui fait l'actualité du cinéma... c'est un choix éditorial, on joue la carte du pluralisme, ce qui donne à la revue un côté plus encyclopédique qu'avant (c'est à ce niveau qu'elle se rapprocherait de Positif). Pour ma part je préfère quand il y a un esprit commando, des sujets moins nombreux, plus ciblés, écrits en grande partie par le noyau des rédacteurs, ce qui fait mieux ressortir la ligne de la revue. Mais ça, ce n'est peut-être plus possible aujourd'hui...
Ce serait possible si les Cahiers s'intéressaient à nouveau plus aux marges qu'au milieu...
SupprimerC'est la question que je posais et qui courait dans l'ensemble que j'ai consacré à l'histoire des Cahiers (et que je poursuivrai peut-être à la rentrée)... sachant que la notion de marges a certainement évolué avec le temps, du moins la façon d'en parler: les explorer en s'aventurant loin du centre (c'était l'option Daney) ou attendre que certains cinéastes sortent de l'ombre, à la faveur par exemple d'un festival, pour leur donner plus de lumière (c'est l'option Toubiana qui a perduré par la suite).
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