— Mes Cahiers du cinéma n°4.
Photo: Outrage d'Ida Lupino (1950).
Vecchiali par Guiguet: Tout est vrai
Une rouquine dans la bagarre: Change pas de main
La maison cinéma de Paul Vecchiali
(textes de Matthieu Orléan: Extraits)
Vecchiali aujourd'hui: Un soupçon d'amour
Ruizomes: Mystères de Lisbonne de Raúl Ruiz
Supplément: Michael Lonsdale.
Dieu sait quoi de Jean-Daniel Pollet.
Pourquoi "Mes" Cahiers du cinéma ? Et pourquoi avoir supprimé les précédents messages ?
RépondreSupprimer"Mes Cahiers..." parce que ce sont les miens, ceux qui m'occupent, et pas les autres, les vrais, que je continue de suivre mais de loin... (tout ça c'est pour rire, hein, même si ça ne fait rire que moi)
RépondreSupprimerQue de précautions, Buster ! Et la hardiesse ? Bordel !
SupprimerC'est l'oreille qui est hardie, la langue moins, surtout quand la motivation n'y est pas... ou qu'on a tourné la page.
SupprimerVous avez raison Buster, il n'y a pas que les Cahiers dans la vie, même d'un cinéphile !
SupprimerBon d'accord, mais on peut quand même parler des Cahiers ?
RépondreSupprimerSi ça vous chante... mais j'aimerais mieux qu'on parle des films.
SupprimerParler des Cahiers du cinéma, ce n'était pas forcément parler de vos liens avec la revue, mais du travail qu'effectue la nouvelle équipe depuis quatre mois.
SupprimerJ'avais bien compris, d'autant que parler de mes liens avec la revue, comme vous dites, n'a aucun intérêt, vu qu'il n'y en a pas.
SupprimerQuant au travail effectué depuis la reprise, je l'imagine colossal étant donné que l'équipe a été presque totalement renouvelée, que tout le monde n'est peut-être pas aguerri à la pratique de la critique et surtout prêt à soutenir le rythme d'un numéro par mois.
Ce dont on peut être sûr c'est de leur totale liberté (cf. ADN de Maïwenn, produit par Caucheteux et descendu en flammes par Aubron - alors que l'autre production Why Not, les Deux Alfred de Podalydès, objet d'une prochaine critique, devrait être mieux accueillie).
Pour le reste, on commence à percevoir la nouvelle ligne des Cahiers, en tant que revue où l'on parle d'abord et avant tout de films, à travers la multiplicité des approches (qui ne soient pas qu'événementielles, liées à l'actualité) et l'envie du partage, qui voit l'équipe sortir plus souvent de ses bureaux que la précédente, pour présenter les films et en débattre... Je parlais de "réoccuper le terrain", ce qui n'avait pas plu, alors que c'est tout l'enjeu: réinvestir ce qui n'aurait jamais dû être abandonné: la rencontre d'une revue et d'un public, de son lectorat mais pas que... décloisonner les espaces afin que ça circule, que ça échange, manière ainsi de réactiver le virus... celui bien sûr de la cinéphilie.
Et vous dites n'avoir aucun lien avec les Cahiers ?
SupprimerAbsolument. Mais ça n'a pas d'importance.
SupprimerPersonnellement, je trouve qu'avec l'actuelle prédominance de fictions tentant de saisir le présent à travers des fables simplificatrices ou un pseudo-réalisme tellement déconnecté qu'il reste impuissant à en restituer la complexité et les enjeux profonds, il est bon qu'une revue - car c'est sa raison d'être - nous annonce de belles choses, et surtout que tout ne se joue pas dans le flux de l’actualité hebdomadaire, mais aussi à travers des découvertes organisées selon un parcours plus libre, singulier, sinon secret.
RépondreSupprimerEt l'émission "On aura tout vu" sur les revues de cinéma, vous l'avez écoutée ?
RépondreSupprimerhttps://www.franceinter.fr/emissions/on-aura-tout-vu/on-aura-tout-vu-10-octobre-2020
Eh bienn vous avez bien raison, Buster, de vous tenir loin de ce nouveau Triangle des Bermudes !
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