Good Songs for Bad People, Drab City, 2020.
Entering Drab City - Working for the Men - Hand on My Pocket - Another Time - Devil Doll - Troubled Girl - Just Me and You - Problem - Live Free and Die When It's Cool - Standing Where You Left Me.
D'où ils sortent ces deux-là? Lui, c'est Chris Dexter Greenspan, un gars du New Jersey (?), pionnier de la witch house (oOoOO), comme le rappelle le morceau tout branlant, genre piles déchargées, qui ouvre le disque... Elle, c'est Asia Nevolja, une fille d'origine bosniaque (qui aurait grandi en Allemagne puis vécu à Paris), belle voix suave, connue sous le nom d'Islamiq Grrrls. Ils se seraient rencontrés à Berlin... mais tout ça est incertain — on avance que le groupe serait français! Drab City est leur premier projet en commun, même s'ils avaient déjà travaillé ensemble (cf. Faminine Mystique). Et si on précise que Good Songs for Bad People est sorti sur le label Bella Union, le rapprochement avec Cocteau Twins et Beach House est inévitable. Reste que les références ne s'arrêtent pas là tant l'album, fusion réussie de trip-hop et de dream pop, mais aussi de blues (bosnien?), de jazz, de dub et autres ambiances électro, se révèle - au-delà du désenchantement qui le traverse tout du long - d'une richesse infinie.
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