Hello, Goodbye / I Am the Walrus, The Beatles, 1967.
C'était pas cette pochette-là évidemment, ça c'est la pochette allemande que j'ai longtemps cherchée, mais jamais trouvée. Non, ma pochette c'était celle-là. Je ne sais plus qui m'avait offert le disque (je ne sais plus non plus où il se trouve aujourd'hui), c'était à la fin des années 70, les Beatles je connaissais bien sûr, mais ce qui m'avait marqué avec ce 45 tours - qui faisait suite à deux autres singles sortis en 1967, le double A, Strawberry Fields Forever / Penny Lane, et All You Need Is Love (avec "Baby, You're a Rich Man" en face B), toutes ces chansons se retrouvant sur l'album Magical Mystery Tour -, c'est que l'idée de "dualité", qui parcourt "Hello, Goodbye", la face A, s'applique en fait au disque lui-même, si on compare les deux faces, la simplicité de la première chanson, écrite par McCartney, et la singularité de la seconde, "I Am the Walrus", la face B, énigmatique à souhait (c'est inspiré de Lewis Carroll), écrite, elle, par Lennon. On sait que, hormis celles composées par George Harrison, toutes les chansons des Beatles, écrites par Paul McCartney et/ou John Lennon, étaient signées des deux noms McCartney/Lennon, dans la mesure où celui qui n'avait pas conçu la chanson y avait quand même, le plus souvent, collaboré (à des degrés divers suivant la chanson)... Pour autant, l'opposition entre les deux styles d'écriture, expliquant qu'on reconnaît généralement assez facilement qui est le véritable auteur de la chanson, est ici tellement manifeste que ça donne au disque, et ses deux faces, un petit côté Janus. De tout ça, je n'étais pas vraiment conscient à l'époque, mais cela avait dû me traverser. Intuitivement.
C'était pas cette pochette-là évidemment, ça c'est la pochette allemande que j'ai longtemps cherchée, mais jamais trouvée. Non, ma pochette c'était celle-là. Je ne sais plus qui m'avait offert le disque (je ne sais plus non plus où il se trouve aujourd'hui), c'était à la fin des années 70, les Beatles je connaissais bien sûr, mais ce qui m'avait marqué avec ce 45 tours - qui faisait suite à deux autres singles sortis en 1967, le double A, Strawberry Fields Forever / Penny Lane, et All You Need Is Love (avec "Baby, You're a Rich Man" en face B), toutes ces chansons se retrouvant sur l'album Magical Mystery Tour -, c'est que l'idée de "dualité", qui parcourt "Hello, Goodbye", la face A, s'applique en fait au disque lui-même, si on compare les deux faces, la simplicité de la première chanson, écrite par McCartney, et la singularité de la seconde, "I Am the Walrus", la face B, énigmatique à souhait (c'est inspiré de Lewis Carroll), écrite, elle, par Lennon. On sait que, hormis celles composées par George Harrison, toutes les chansons des Beatles, écrites par Paul McCartney et/ou John Lennon, étaient signées des deux noms McCartney/Lennon, dans la mesure où celui qui n'avait pas conçu la chanson y avait quand même, le plus souvent, collaboré (à des degrés divers suivant la chanson)... Pour autant, l'opposition entre les deux styles d'écriture, expliquant qu'on reconnaît généralement assez facilement qui est le véritable auteur de la chanson, est ici tellement manifeste que ça donne au disque, et ses deux faces, un petit côté Janus. De tout ça, je n'étais pas vraiment conscient à l'époque, mais cela avait dû me traverser. Intuitivement.
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